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Lettre P
Titre Quelques notes ensemble... Dates Albums Documents audio
Parade
(Le bel adieu)

« Un peu écrit sur le modèle du théâtre italien, une ambiance comme ça de petit théâtre en carton. » Au départ, William Sheller avait conçu ce morceau comme une musique de chambre : «J’ai d’abord cru que j’étais en train de composer une pièce pour orchestre à cordes, mais je me suis trouvé sur un motif qui tournait en rond. A ce moment-là, il fallait qu’une voix se fasse entendre, qu’un personnage entre en scène. Là, ce n’était plus de la musique de chambre, mais quelqu’un qui racontait quelque chose. C’est ça, une chanson.»
Le titre de cette chanson ressemble à un hommage discret au ballet Parade d'Eric Satie et Jean Cocteau, dont l'action se déroulait dans un théâtre de foire...

2000 -Les machines absurdes
-Live au TCE
 
Petit comme un caillou En passant en voiture dans des coins perdus, William Sheller remarquait souvent des gens qui semblaient attendre... On ne savait pas ce qu'ils attendaient, ni s'ils étaient là depuis longtemps, mais ils attendaient : « Une petite ville qu'on traverse le soir. Tout est éteint et puis on remarque un type tout seul, immobile le long du trottoir et je me suis demandé ce qu'il pouvait bien y avoir dans la tête de ce type. »
Certain
s vers, tel « Le vin qui soûle comme une bulle de tendresse/Et que l'on boit comme un bijou...» n'ont pas de signification en soi. Mais ils suscitent des images mentales évocatrices de couleurs, d'odeurs et de sensations qui touchent fortement l'auditeur.
Cette chanson est sortie pour la première fois sur 45 tours en 1979 avec Ho ! J'cours tout seul, avant de figurer dans l'album Nicolas.
1979

-Ho ! J'cours tout seul/Petit comme un caillou (45 t)
-Nicolas
-Olympia 82
-Sheller en solitaire

 
 
Petit Pimpon   2015 Stylus  
Petites filles modèles (Les) Une petite musique jouée en ostinato, un soir à Namur inspira à William ce morceau. Là-dessus sont arrivées de curieuses images : un bord de falaise avec un square, des jeunes filles qui dansent une ronde et cet écriteau : « Les petites filles modèles ». Pour le reste des explications, raconte William, « Je garde les clés dans ma poche, mais on peut toujours s'amuser à lire entre les lignes...Bon courage...»
Voici cependant ce que William Sheller révelait en juin 2021 au journal suisse "Le Regard Libre" concernant le début de la chanson: "C’est dans ce jardin qu’autrefois / Dans mes habits de joueur d’escrime / Je v’nais souvent apprivoiser les chats / Qui s’dandinent " : « Je pense immédiatement à ces moments où je devais aller chez la famille aristocrate de l’industriel qu’avait rencontré ma mère – et qui n’était pas le plus représentatif de la famille–. J’essayais de tenir ma position et ce qu’on pouvait en attendre. "Les habits de joueur d’escrime", ce sont les déguisements que je portais. Quant aux chats, il y en avait effectivement, à qui de vieilles dames donnaient à manger, dans les jardins. »
William a écrit cette chanson pour illustrer le premier tableau d'une revue qu'il devait monter dans un café-théâtre à l'automne 1978. Cet ambitieux projet est finalement tombé à l'eau, mais la chanson a survécu. Sortie tout d'abord en 45 t, elle figure ensuite uniquement sur des enregistrements en live.  
A l'époque, William avait l'habitude d'interpréter cette chanson en play-back dans des émissions télévisées déguisé en joueur d'escrime.
1978

-J'me gênerais pas pour dire que j't'aime encore/Les petites filles modèles (45 t)
-Olympia 82
-Olympiade
-Tu devrais chanter

 


Oncle William raconte ...
Photos-souvenirs Au début des années 70, William Sheller était intrigué par le style particulier et le vibrato en tempo avec la musique de Véronique Sanson. « Mais comment fait-elle donc pour produire un son aussi curieux, se demandait-il. Il y a quelqu'un qui la secoue par les épaules pendant le concert ou quoi ? » Il s'est donc amusé à écrire un morceau « façon Sanson ». Lorsqu'un peu plus tard il devint ami avec Véronique Sanson, il lui raconta l'histoire. Mais l'intéressée lui répliqua, totalement incrédule : « Ah, je ne m'en étais jamais aperçue ! »
Lorsque William a décliné cette chanson très nostalgique sur 45 t après le phénoménal succès du 45 t contenant la chanson marrante Rock'n'dollars, il y a eu comme un malentendu avec sa maison de disques : « Quand j'ai sorti Photos-souvenirs, le service promo était paniqué parce que c'était différent du ketchup. C'était déjà trop difficile, ils ne savaient plus quoi en faire ! »
Dans cette chanson, William cite une très longue liste de villes où il pourrait chercher la fille dont il parle. Sauf que dedans, il y a un intrus que personne n'a remarqué : « Stronzo » n'est pas une ville, mais une des injures préférées des automobilistes italiens !
(voir le « Dictionnaire des lieux »)
1975

-Rock'n'dollars
-Olympiade
-Tu devrais chanter

 

 
Pourquoi t'es plus new wave

Cette chanson raconte les aléas d'un chanteur de seconde zone réduit à chanter sur les podiums des chansons américaines commerciales un peu gnan-gnan pour pouvoir survivre.
Lorsque la chanson est sortie, William expliquait que « La New wave, c'est encore une façon de dire la Nouvelle vague, mais cette fois-ci en anglais. Il y a eu la Nouvelle vague à la fin des années 60 qui était française, il y a eu la Bossa nova au Brésil, maintenant c'est la New wave. C'est un héritage du mariage, de la fusion qu'il y a eu entre le rock'n'roll, le reggae avec l'arrivée des synthétiseurs et des sons électroniques. Alors on s'est dit qu'il fallait un terme pour ça et on a appelé ça la New wave. Mais maintenant c'est un petit peu dépassé ! »
Pourquoi t'es plus new wave a été choisie comme titre phare pour la promo de l'album J'suis pas bien dans les émissions de télévision.

1981

J'suis pas bien