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Lettre T
Titre Quelques notes ensemble... Date Albums Documents audio
Téléphone pas trop tôt Monsieur a bon caractère et n'est pas trop difficile, mais son sommeil est très fragile, alors si vous le réveillez trop tôt et en fanfare avec d'infernales sonneries de téléphone, il sera de mauvais poil. Un conseil, méfiez-vous ! 1976 Dans un vieux rock'n'roll  
Témoin magnifique (Le) Un petit matin « à l'heure où l'on entend la lumière du jour grimper aux arbres. C'est assez rapide vu qu'elle fait ça tous les matins pour réveiller les oiseaux...» : Après une nuit de fête, William rentrait chez lui à pied pour s'aérer un peu la tête. Il s'arrêta au parc Monceau tandis que le gardien ouvrait les grilles : « Un jardin juste au moment où le jour va se lever. On s'assoit sur un banc, et là on regarde. Et puis la porte s'ouvre au loin, et l'on voit des joggers qui commencent à arriver comme ça. Et évidemment quand on les voit courir de loin comme ça, ça donne envie d'avoir un p'tit rythme, et vient se coucher une mélodie par-dessus, le temps qu'ils fassent le tour...» Puis William rentra directement se coucher (il habitait tout près du parc), avant d'écrire sur les portées la musique inspirée par le tempo des joggeurs dans le jardin !
Ce morceau comprend
deux instrumentaux puis une partie chantée. Il a été raccourci pour la version sortie sur 45 tours.
Je vous conseille l'interprétation du live au TCE avec les explications de William himself, c'est un vrai régal pour les oreilles ! Après cela, vous n'écouterez plus jamais ce morceau en version non commentée !
1989

-Ailleurs
-Live au TCE

 
 
Temps d'une heure de ciel bleu (Le)   2015 Stylus  
Tête brûlée (La) Une histoire fantastique entièrement inventée par une journée d'ennui. C'est l'une des chansons préférées de William lorsqu'il se produit sur scène. 
Dans le livret de l'album, William
envoie un chaleureux « Merci à Jean-Jacques Justafré pour ce magnifique contre-ré (si difficile...) dans l'introduction de La Tête brûlée, morceau qui achevait la partie "parisienne" de l'album. »
1989

-Ailleurs
-Olympiade
-Tu devrais chanter

 
Toutes les choses qu'on lui donne « "Me regardez pas en me tournant tout autour/Je ne suis là qu'au hasard d'un bien curieux parcours/Dont je m'étonne encore que l'histoire soit la mienne"... C'est ma vie ça. Me regardez pas tout autour, c'est une grosse difficulté de faire un métier public quand on a une certaine réserve et beaucoup de timidité. » 2004

-Epures
-Parade au Cirque royal 
-William
Sheller et le
quatuor Stevens live

 
Tout ira bien   2008

Avatars

 
To you Cette chanson a été écrite pour une personne proche qui s'était exilée en Angleterre. Comme dit William sur scène : « Le titre est en anglais, mais je ne pense pas que ça vous posera des problèmes ! » Une envie subite, comme l'explique le compositeur, de composer « une valse lourde, genre I put a spell on you. »
Cette chanson fait référence aux bouts de musique que William entend tout faits dans sa tête, sans qu'il sache d'où ils peuvent bien provenir : « "J'ai trouvé dans mon piano quelque chose qui ne m'appartient pas" :
J'aime cette phrase, ce qui tombe dans ma tête ou dans mon piano ne m'appartient pas. Seul m'appartient le "poste de radio" qui fait que j'entends un mi, un fa, un ré, un la». Le compositeur perçoit en effet « la musique comme des flash de voyance. C'est à partir d'eux qu'on échafaude, qu'on structure. Y a une mélodie qui vient dans la tête, et qui obstine un peu parfois. On ne peut pas dire qu'un musicien va faire une belle mélodie en se disant : "Je vais faire un fa, un mi, un ré". Ça vient tout cru tout fait, avec presque les instruments quoi. Ça peut être les doigts qui courent sur le clavier : "Ah tiens, c'est joli !", ou alors ça passe par les oreilles quand je suis dans la rue et que je vais acheter mon pain ! »
Il faut
dire que les morceaux peuvent lui arriver dans la tête aux moments les plus inattendus: « Je peux être à table en train de discuter et entendre un machin qui me vrille la tête. Alors j'ai envie que la conversation se termine vite, pour aller écrire la musique, de peur de l'oublier. »
Les paroles de To you sont soulignées par le son débonnaire et malheureux d'un basson, associé au piano et à la contrebasse.
2000

-Les machines absurdes
-Live au TCE
-William Sheller et le
quatuor Stevens live


Oncle William raconte ...
  Tristan
2008

Avatars