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Lettre M | |||||||||||||||||||||||||||||
Titre | Quelques notes ensemble... | Date | Albums | Documents audio | |||||||||||||||||||||||||
Machines absurdes (Les) | « Chaque
fois que j'écoutais la musique, je voyais de l'eau, c'était une
mélodie aquatique, comme s'il faisait froid. La première phrase
que j'ai trouvé c'était : "J'ai rêvé un soir de
solitude". Et me voilà embarqué dans les rimes en "ude". J'ai
alors écrit "J'ai cru voir avec incertitude des machines absurdes". Tout simplement parce que j'étais en train de me bagarrer avec l'ordinateur
et puis j'apercevais de grosses mécaniques massives comme celles que l'on
peut voir dans "Star wars"». Résumé de l'histoire dans
une autre interview : « C'est un monsieur qui se repose dans l'herbe au bord de l'eau,
et qui voit des machines qui marchent sur les eaux. » Empêtré dans des rimes en « ude » tout le long de la chanson, William Sheller a du faire preuve de créativité et a inventé le joli mot « immensitude »: «Je me suis permis une licence parce que le mot immensitude n'existe pas en français. Mais pour moi l'immensité a des bornes, alors que l'immensitude c'est une aptitude à être immense jusqu'à la fin. Alors je l'ai inventée, et puis tant pis !» Cette chanson servie par une musique électronique figure pour la première fois dans l'album Les Machines absurdes. Dès 2003, William l'a cependant chantée dans une version piano-voix, qui sera ensuite intégrée en 2004 dans l'album Epures : « Je garde en fil rouge assez souvent d'un album sur l'autre une mélodie que je transforme. Et là j'avais composé entièrement sur ordinateur, avec des sons samplés, plus des vraies cordes quand même; J'avais envie de travailler dans ce domaine là. Et quand j'ai donné des concerts récemment au piano, je l'ai transposée pour le piano, et je me suis aperçu que ça donnait un autre espace, une autre vision». William l'a d'ailleurs interprétée sur scène sous cette forme pendant la tournée « Trente ans de chanson » du printemps 2005. Mais durant la tournée de l'automne 2005, ces fameuses Machines absurdes ont gagné une troisième vie dans une nouvelle version piano + quatuor à cordes du plus bel effet. Une nouvelle approche très émouvante que l'on peut écouter sur l'album live avec le quatuor Stevens. |
2000 | -Les machines
absurdes |
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Machines à sous (Les) | Une chanson plutôt drôle, rythmée par le bruit des pièces que Paloma Jones jette à longueur de journées dans les machines à sous du casino de Monte-Carlo pour utiliser ses économies, au lieu de s'embêter à faire des placements bancaires. | 1975 | Rock'n'dollars
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Ma hantise ordinaire | « Me laisse pas tomber comme un sac à misère/Me laisse pas rouler comme une bille autour de la terre...» Ou la prédilection particulière de monsieur Sheller pour le mot « misère », qui se balade dans un grand nombre de ses chansons. | 1981 | J'suis
pas bien
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Maintenant tout le temps | Un clip de cette chanson a été réalisé en 1994 par Sylvia Lorraini et Igor Mac Rams. | 1994 | -Albion -Tu devrais chanter |
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Maison de Mara (La) | Le petit ami de Mara a quitté sa maison depuis longtemps. Elle l'a remplacé par une nouvelle conquête nommé Nicolas, mais l'ancien amant éconduit continue à les observer à partir d'une maison située au-dessus. Selon l'auteur, c'est « Une petite histoire glissée dans une musique "à la Michel Berger", que j'aimais bien. Comme un hommage discret dans un coin d'album. » |
1975 | -Rock'n'dollars |
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Maman est folle | Un jour d'été, William se reposait chez des amis et entendait bien glandouiller. Vacances de création, pas question d'écrire la moindre chanson ! Ayant repéré dans le jardin le cerisier adéquat pour se mettre à l'ombre, il y transporta son transat et s'enfonça peu à peu dans la sieste. Tout était calme, un chien lointain aboyait tout au plus de temps en temps. Mais voilà que dans l'allée toute proche, un
enfant de 7 à 8 se mit à sautiller sur le gravier en chantant avec obstination : « Maman
est folle, maman est folle ». Comme l'enfant avait fait plusieurs fois le tour du pâté de maisons en chantonnant sa rengaine, William finit par ouvrir un oeil et ses deux oreilles et se demanda: « Mais finalement, peut-être que la mère de ce gamin est réellement dingue ! » |
1984 | -Simplement |
Oncle William raconte ... |
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Message urgent | Sortie sur 45 t en 1982, cette chanson ne figure dans aucun album studio ou live. Les paroles ont été écrites par Pierre Grosz. | 1982 | Rosanna Banana/ |
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Millions de singes (Les) /Indies |
« En
souvenir de mon adolescence où on mettait des cartons sur les carreaux,
on allumait une ampoule rouge, on faisait brûler de l'encens et on écoutait
Ravi Shankar en se regardant pousser les cheveux ! » Toujours selon William, « Cette chanson raconte sous forme de fable comment je vois notre monde. Nous sommes des animaux pensants. Rien du tout. On s’engueule pour pas grand-chose sur cette petite boule paumée dans l’espace. On vit en état de guerre, dans une agressivité qui monte depuis trente ans. Les gens ne se supportent plus alors qu’il n’y a aucun moyen de se barrer. Alors
arrêtons de nous prendre pour je ne sais quoi». La première version de cette chanson aux sonorités indiennes est parue comme inédit en 1998 dans la compilation Tu devrais chanter sous le titre Les Millions de Singes. William l'a ensuite reprise deux ans plus tard dans l'album Les Machines absurdes, mais en la renommant Indies. |
1998 | -Tu devrais
chanter |
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Miroirs dans la boue (Les) | « Voici une histoire qui aurait pu arriver du temps de Chopin et de George Sand, et qui se passerait dans la nature ». Une aventure qui devaient parfois connaître ces voyageurs ou colporteurs ambulants qui parcouraient autrefois les campagnes pour vendre du fil ou des couteaux. Cette chanson fait partie de toutes celles inventées sur la route par William entre deux concerts. Il faut dire qu'en voiture, notre compositeur a largement le temps d'admirer le paysage et de gamberger dans sa tête : « Je ne sais pas conduire, je n'ai pas le permis et croyez-moi, je plane tellement que ça vaut mieux pour tout le monde ! » aime-t-il raconter avec le sourire en coin. Et parfois, oh miracle, « On arrive à poser des mots les uns à la suite des autres qui font l'élision de toute une phrase. Comme dans Les miroirs dans la boue : "Elle m'a suivi partout/Jusqu'à l'étage où j'avais mon verrou". » A la télévision, William a notamment chanté cette chanson en duo à deux pianos avec Véronique Sanson dans l' émission de Naguy « Taratata » N°3 (Antenne2, 24-1-1993), puis avec Calogéro dans un autre numéro de « Taratata » (France4, 5-8-2005). |
1987 | -Univers -Sheller en solitaire -Olympiade -Tu devrais chanter |
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Misses Wan | Mrs Wan est une belle intrigante chinoise, une sorte de créature virtuelle dans un décor de manga en carton-pâte. A l'origine, Mrs Wan a été écrite en 1998 par William Sheller (paroles) et l'ingénieur du son Yves Jaguet (musique) pour l'album de Nicoletta Connivences : William l'a chantée en duo avec Nicoletta. Deux ans plus tard, William a interprété cette même chanson tout seul dans son propre album. |
2000 | Les Machines absurdes |
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Mon Dieu que j'l'aime | Pour
écrire les paroles de cette chanson, William Sheller s'est adjoint les services de Muriel
Solal. Sur le 45 tours sorti en septembre 1984, il ne s'agit pas de la chanson d'origine, mais d'une nouvelle version studio arrangée par Sylvain Vanholme. Elle est accompagnée en face B de son adaptation en anglais figurant sous le titre I keep movin'on (destinée au marché anglo-saxon). Cette chanson a été tournée sous forme de clip en 1984 par Jean-Pierre Berckmans. Pendant ses concerts de l'hiver 2010-2011, William a décidé de reprendre régulièrement cette vieille chanson dans une version piano-voix qui lui a redonné une seconde jeunesse. Un enregistrement studio de cette version figure sur le CD hors-commerce Piano en ville. |
1984 | -Simplement |
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Mon Hôtel | Un jour off entre deux festivals, William Sheller se trouvait dans un très bel hôtel de Manosque qui donnait sur les remparts. Il faisait très chaud, et il s'occupait à regarder la ville en-dessous, ses toits, les lignes formées par les phares des voitures dans les rues, et un modeste hôtel à l'enseigne clignotante. Il s'est alors mis à imaginer la vie des
personnes qui fréquentent ce genre d'établissement un peu crapoteux
: «Tous les gens qui
vivent à un moment seuls dans un hôtel, qui ont un voisinage, qui
s'ennuient un peu. Il y a beaucoup de gens comme ça ! Vous savez on ne
livre pas forcément ses états d'âme dans une chanson, quelquefois
on tend un miroir à ceux qui les écoutent. Certains s'y reconnaissent,
d'autres ne veulent pas s'y reconnaître ». Il faut dire aussi qu'il avait en réserve « la musique depuis trois ans sans savoir quoi mettre dessus. J'avais un mal fou à écrire des textes. C'est revenu à ce moment là, par l'image quoi. Ce que j'aime c'est les textes caméra : Dire "Sous les gouttières de mon hôtel, y a deux étoiles au long du mur", tout de suite on a les images. Plutôt que de dire : " Je t'aime t'es parti alors j'dors pas la nuit..." Des choses comme ça, c'est trop lyrique. Ou alors il faut avoir une voiiiiiix qui permette de faire comprendre qu'on souffre ! » Contrairement à ce qui a pu être écrit ici ou là, William ne raconte pas dans cette chanson ses propres souvenirs de tournées : « J'ai une production qui me donne des hôtels un peu mieux que des deux étoiles quand même ! » Pour composer ce texte, William avoue avoir quelque peu pioché du côté de Verlaine. La musique quant à elle donne une impression de mouvement, comme le tourbillon de la ville autour de cet hôtel de troisième zone. Durant la tournée de l'automne 2005, William a orchestré le piano-voix originel de Mon hôtel pour deux violons, un alto et un violoncelle. |
2004 | -Epures
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Oncle William raconte ... |
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Moondown | « Une
petite histoire qui pourrait se passer dans des pays où il y a toujours
ces petites pluies fines, où le fond de l'air est toujours frais, vers
la Bretagne, vers l'Irlande, dans des coins comme ça... » Sur une musique où la bombarde mêle ses accents
celtiques aux guitares et à la batterie. En 2001, cette chanson a fait l'objet d'un clip magnifique, où l'on voit William Sheller couché sur un tas de paille dans un char à bœufs, qui repense aux aventures de la jeune fille évoquée dans la chanson. Et ses musiciens déguisés en paysans qui se marrent bien à lui balancer de la paille dessus avec leurs fourches ! |
2000 | -Les
Machines absurdes -Live au TCE |
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Mots qui viennent tout bas (Les) | « Y
a des moments où on se sent bien dans un endroit un petit peu frais, on
n'est pas tout seul dans cette pièce où on a recherché la
fraîcheur, les volets sont entrebaillés, il est à peine 3
heures (on entend le tic-tac de l'horloge), et là on peut dire "Les mots qui viennent tout bas"... »
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1981 | -J'suis
pas bien |
Oncle William raconte ... |
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Music Hall | 2008 | Avatars | |||||||||||||||||||||||||||
Musique, autour de moi (La) | Un personnage très proche cousin de ce « brave » Symphoman, dont toute l'existence tourne autour de la musique. | 1977 | Symphoman |