William Sheller, artiste sensible et envoûtant, partage ses souvenirs.
Chaleureux, simple et magique. Ce mardi soir, au théâtre d’Orléans, dans le cadre du Festival De Travers, William Sheller, artiste touche-à-tout convie le public, à une « soirée entre voisins », il « habite à 20 minutes ».
Pour seul décor : de somptueux éclairages et un piano à queue, noir. Pas besoin de plus à William Sheller pour nous emmener dans son monde. Et la ballade est belle, à la fois douce et rock. Rare. Pour ce concert piano-voix, l’artiste (parfois un peu trop bavard) ouvre le livre de ses souvenirs et raconte, sur le ton de la confidence et avec humour, comment sont nées ses chansons, « qui lui viennent comme ça, sous les doigts ».
Histoires universelles, souvenirs d’enfance ou de vacances à la Baule, voici Nicolas, Les Miroirs dans la boue, Les Filles de l’aurore. La musique et la voix sont enivrantes, on est littéralement happé par le piano et cette voix.
Beauté des mélodies et textes finement ciselés, le public reçoit ces morceaux comme des pépites. Instants magiques. Genève, Fier et fou de vous, le compositeur revisite Vienne de Barbara.
En rappel, le toujours attendu Un homme heureux ravit le public qui remercie debout. Comme dans un vieux rock and roll, Le carnet à spirale et c’est la fin. Déjà la fin…