Le voici de retour avec douze nouvelles chansons. Cela valait bien une poignée de questions.
- Télé-Loisirs : « Pourquoi ce titre, Avatars ? »
- William Sheller : « Cet album est conçu comme un voyage dans un univers virtuel, où l’on croise une succession de personnages qui s’y expriment. Des avatars donc, d’où le titre. C’est un peu comme un concept-album, avec une sorte d’unité dans le ton. »
- « Est-il faux de dire que l’influence des Beatles y est très présente ? »
- « L’influence des années 1960 et 1970, où prédominait celle des Beatles, y est manifeste, oui, mais c’est mon temps. Il y a aussi l’influence de King Krimson ou de Pink Floyd. De ces époques où l’on expérimentait des fusions de genres, musique rock, classique ou venue d’Orient. Ce n’était pas pour me déplaire alors que je me confinais dans la musique contemporaine que je sentais un peu figée. »
- « Quels sont les artistes français que vous aimez ? Que pensez-vous de Bénabar, Renan Luce, Camille et consorts… »
- « Ceux qui émergent aujourd’hui se sont majoritairement formés à la scène et non pas dans des concours, ils y ont acquis une personnalité, comme ceux que vous citez mais il y a aussi Juliette, Vincent Delerm et d’autres. Et il en faut, de la personnalité, pour exister vraiment à l’heure des formatages et des chanteurs Kleenex. Je note que l’esprit de la "chanson française" a beaucoup repris le pas sur les influences anglo-saxonnes, dans l’ensemble. J’aime cette génération d’artistes qui ne se demandent pas s’ils font du rock ou de la chanson ou je ne sais quoi. Ils créent. Après quoi, le reste est une question de goût. » 
