La Tribune
31 octobre 2008

William Sheller et ses avatars



Le grand William est de retour. Et c’est du bon, du très bon Sheller. Celui qu’on aime. Capable de fusionner son influence classique avec le meilleur de la variété pour offrir aujourd’hui douze titres aux styles éclectiques, conçus comme autant d’avatars (un avatar étant, dans la mythologie hindouiste, l’incarnation de la divinité suprême sur terre). Avec son attaque symphonique, ses violons très présents… Avatars, le premier titre, résume à lui seul le savoir-faire de William Sheller.
On glisse ensuite vers un style plus rock. Jet Lag, sonne même étrangement comme du… ACDC. D’autres morceaux – aux accents des Beatles (Sheller les adore) – se révèlent nettement plus influencés par la pop des 70’s. Se glissent aussi ici des ballades intimistes, telle Félix et Moi. Le piano, que Sheller maîtrise à la perfection, est omniprésent sur Blackmail. Music-hall laisse éclater son sens de la mélodie. Au final, ces Avatars s’imposent comme un véritable melting-pot du savoir-faire de William Sheller. De quoi combler les fans et conquérir les néophytes.