Petites chroniques diverses parues à la sortie d'Avatars


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22 janvier 2009
Culture/Chanson
«Avatars»
Un CD de William Sheller
(Mercury Universal)
Sortie lundi
(par Carlos Gomez)

WILLIAM
SHELLER
«Avatars»
Mercury/Universal
Music
Déjà disponible

CD
rock et variétés
William Sheller, «Avatars»
(par Thierry Coljon)

Sélection
«Avatars»,
de William Sheller  

Chanson
William Sheller :«Avatars»

(par Sophie Delassein)
William Sheller 
(par Olivier Horner)
Le juke-box de la rédaction
Sheller de quoi ?

Pop
William Sheller
«Avatars»

Mercury/
Universal

(par Olivier Nuc)

Chanson
Sheller sort toute la panoplie

Musique/On adore «Avatars»
William Sheller POP
*Mercury.

Avatars
William Sheller
(Mercury
/Universal)
Ma cote :
*****
(par Gilles Tremblay)


Le Sheller nouveau est hanté. Normal. On comprend l’émotion qu’a du représenter le fait d’enregistrer au studio d’Abbey Road (1). Oui, celui des Beatles, auxquels le piano man ne manque jamais d’envoyer des clins d’œil, à travers ces petits objets pop que demeurent ses chansons. Dans le très « tubesque » Tout ira bien, on croit même entendre George Harrison à la guitare et dans La longue échelle, on entend les cuivres sonner un peu comme dans Penny Lane. Mais, dans l’ensemble, tout ceci ne ressemble qu’à du Sheller. Un disque qu’il faut apprivoiser et qui finit par sonner familier. 
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Note du site :
(1) A Londres William n'a pas enregistré au mythique studio d'Abbey Road, mais à "Air Studios".


Toujours à l’équilibre
entre harmonies classiques et envolées rock, William
Sheller nous revient avec
un album bien sûr
centré sur sa voix et son
piano, mais aussi sur
l’orchestre et ses cordes.
Délicieusement sophistiqué,
Avatars évoque par instants
les Beatles, dont le musicien
a suivi les traces jusqu’aux
studios Abbey Road pour
une partie de cet
enregistrement. A 62 ans,
l’esthète qui manie les mots
avec une délicatesse n’ayant
d’égal que son goût des
mélodies parfaites réussit
une fois de plus un
sans-faute.


L’idée - car il y en a une - de ce nouvel album est de mêler sonorités symphoniques et électricité rock, dans un esprit très Beatles à Abbey Road.
Le format chansons (l’excellent Tout ira bien) n’exclut pas les belles envolées orchestrales (Avatar I et II). Cette audace, plutôt réussie, au cœur d’un style connu, sera malgré tout suivie - pour des raisons financières- par une tournée en piano solo en 2009.
Mercury-Universal.


Le dernier album de William Sheller est dans les bacs depuis le 27 octobre dernier. Né de son observation des sites relationnels et de réalité virtuelle comme MySpace ou Second Life où «les gens se créent des vies, des rencontres, des "amis"» Avatars est un condensé de toute cette étude «ethnologique». Pour l'aspect musical, il met en relief la part pop et rock qui a structuré la pensée musicale de Sheller. Le son anglais des années soixante, soixante-dix, des Beatles, des Moody Blues, les expérimentations de King Crimson. Avec des cordes et des cuivres, beaucoup de guitares, des rythmiques et des tourbillons de voix.


Aventurier, il nous a pas mal promenés ces dernières années. En 2000, ses Machines absurdes tournaient autour des rapports musique-informatique. En 2004, ce fut l’inverse, des Epures ballades piano-voix. Et voici William Sheller, que Barbara poussa jadis à chanter, de retour à la chanson façon 70’s, avec un mélange de pop et de rock, la voix (magnifique) devant. Ecrit dans sa retraite en Sologne, Avatars traite du monde virtuel d’internet, avec ses forums, MySpace, Facebook, etc. « Une vie où se confondent rêve et réalité/Où ne reste à trouver que le simple et long bonheur d’aimer. » (Mercury)


Quatre ans après ses Epures piano-voix dont l'intimisme coloré résiste à la fuite du temps, Sheller choisit de se dédoubler dans le très orchestré Avatars. Un album concept lettré et toujours finement écrit autour du flou identitaire, d'une «vie où se confondent rêve et réalité». Mais qui pêche parfois côté partitions. L'ombre des Beatles et de la pop symphonique rappelle l'exquis Albion (1994) mais quelques saturations FM évoquent le pire du rock progressif. Des formes, malgré les criantes qualités de mélodiste de Sheller, qui n'épousent pas idéalement le fond exemplaire des chansons. Comme si la génétique polymorphe du musicien l'empêchait de garder le cap narratif.


Sophistiqué ? Plutôt barbant comme une tarte à la crème Chantilly. Pétri de classicisme pop (Beatles en imprimé sur ses culottes courtes) et d’ornementations symphoniques (le cor sur son front ridé), William Sheller, en Brian Wilson tricolore, parachève l’indigeste impression, avec des guitares tirées du pire rock progressif. La cerise du gâteau de trop. 

William Sheller
, Avatars, Mercury
(distr. Universal).


A rebours de son dernier disque, l'austère et dépouillé Epures, William Sheller renoue avec une pop luxuriante sur ce nouvel album. Inspiré par ses déambulations sur internet, Avatars offre à l'artiste l'occasion de déployer ses plus beaux atours de mélodiste. Ancien musicien classique «perverti» par les Beatles à l'adolescence, Sheller leur rend hommage à plusieurs moments, au détour d'un son de mellotron, d'un chorus de cor anglais ou d'une guitare «harrisonienne». Douze excellentes chansons, avec une mention spéciale au lumineux Tout ira bien, et à Jet Lag et sa diabolique ligne de basse.


En pratiquant simplement la musique qu'il aime, William Sheller a trouvé une identité dont rêvent beaucoup d'artistes français. Il y a la mélancolie légère, la voix fragile et un formidable sens de la mélodie qu'il met avec autant d'aisance au service d'une symphonie léchée ou d'un rock décomplexé. Il y a un peu de tout ça dans Avatars : pop, rock, classique, mélodies et lyrisme.
Un disque foisonnant qui commence comme l'ouverture d'un opéra romantique (Log in) jusqu'à l'arrivée de guitares lourdes comme le plomb, toujours soutenues par une section de vents lumineuse. Puis cette voix, si particulière, la signature d'un homme heureux.

William Sheller, Avatars, Mercury, distr. Universal.


Joyau symphonique pop ! Deux ans après Epure (1) et son ambiance faite maison, Sheller sort l’artillerie lourde. Des guitares hurlantes, des cuivres et ce parfum enivrant d’opéra-rock… Somptueux. Ecoutez Avatar, épique, ou La longue échelle et son côté Strawberry Fields.

Note du site :
(1) Epures est sorti il y a 4 ans,
en 2004 !


Artiste atypique que ce William Sheller. Compositeur hors norme, il passe allègrement de la musique classique au rock et à la pop avec le même bonheur. L'auteur écrit comme il compose, toujours à la recherche du mot juste, de l'image inédite, son identité partagée entre rêve et réalité. Pour Avatars, Sheller oscille entre l'orchestre symphonique (Avatar I et II, Tristan) et la guitare électrique (Tout ira bien, Le Veilleur de nuit, Camping). Parmi tout cela, retenons surtout La Longue Échelle, sorte de conte moyenâgeux peuplé de fées et de chevaliers rouillés, et Jet lag.
Un disque éclectique à la note et à la lettre précises mais qui manque singulièrement d'âme.