Sud presse (groupe)
19 mars 2005
-concert avec orchestre du 15 mars 2005 au Palais des Beaux-Arts de Charleroi-

Le bonheur avec William Sheller, en attendant Lavoie



Un réel moment de bonheur : c'était le sentiment partagé par les 1700 spectateurs du concert de William Sheller, mardi au Palais des Beaux-Arts. Le spectacle était complet. Dix-huit musiciens sur scène : violons, alti, violoncelles, une contrebasse pour l'ensemble à cordes. Un ensemble à vent: basson, cor, bugle, trompette, flûte traversière, saxophone... Et la section « électrique » : guitare, basse, batterie.
D'emblée, Le Nouveau Monde, avec l'ensemble des musiciens. Quelle pêche. Des musiciens (en grande majorité des Belges de Liège et Bruxelles) qui affichent sur leur visage le plaisir de jouer, d'être présents sur cette scène. Une troupe qui se connaît depuis de nombreuses années et qui accompagne une fois encore l'artiste depuis le début de sa tournée en janvier, à Créteil pour la terminer en France le 16 avril.
Et bien sûr le plaisir de jouer en Belgique, pour trois concerts (outre Charleroi, il y avait aussi Liège et Bruxelles).
Côté technique, sobriété et efficacité : aucun micro sur scène (outre la voix et le piano). Tous les instruments en prise directe HF.
Côté lumières, Jean-Philippe, comme son confrère du son Laurent, est là depuis 8 h du matin. Ils sont venus avec deux semi-remorques. Un pour les éclairages et les praticables pour installer l'orchestre, le second pour le son. Et un car pour les musiciens. Dans lequel peuvent dormir les techniciens lorsque les artistes sont à l'hôtel.
Pour un tel spectacle, une quinzaine de techniciens et autant de roadies sont sur le pont.
Le spectacle de William Sheller était un grand moment. Il n'a rien oublié dans son répertoire. Un son excellent, chaque instrument audible, la voix claire. Un éclairage avec dominantes rouges, bleues... Bref, rien à jeter.
Comme il n'y aura rien à jeter dans le prochain spectacle de Daniel Lavoie, qui clôturera « Mars en Chansons » le 31 mars à l'Éden. Il reste encore quelques places, mais il ne faut pas trop traîner.
Et pour ceux qui ont un peu de temps, il y a aussi des expositions. Comme celle qui s'est ouverte hier soir à la Maison de la Presse (15, rue Tumelaire), avec les œuvres de Lamouche.