Un splendide album, d’une exigence rarissime, au milieu d’une production de variétoche raplapla et gargouillante. Une passerelle magique lancée entre la chanson et l’univers symphonique. Deux morceaux de roi avec Les Miroirs dans la boue et Cuir de Russie. Sheller, musicien du Nouveau Monde, voyage en solitaire à la proue du drakkar ! Dame ! A ce niveau de perfection polyphonique et de lyrisme à cordes, il n’y a pas foule. C’est un peu comme si Gerschwin trinquait avec Mme Butterfly sous l’œil étonné des Beatles.
Phonogram. 
