Superbe. Un concert de William Sheller, c'est toujours superbe. Le chanteur, de formation classique et compositeur attaché à son acquis, a réalisé un petit rêve l'année dernière : interprêter son répertoire en virant l'électricité –sono légère, pas d'effets– au bénéfice d'un quatuor qu'il a déniché aux Pays-Bas. A Franchement parler, Chanson noble et sentimentale, Symphoman, Le Carnet à spirale... Autant de chansons que l'on connaît parfaitement, mais que le musicien a choisi de changer de cadre.
L'effet est saisissant. Calme, doux et pourtant, puissant : Sheller ne laisse pas indifférent. Il assène ses textes, qu'il écrit aussi, plutôt qu'il ne les chante.
Le nouveau Sheller complète donc le double album qu'il avait enregistré voici environ une année. Si les titres ne changent pas, les chansons, elles, dévoilent leur lifting complet dans une ambiance publique : le disque a été enregistré à l'Olympia.
Philips 824.069.1