C’est un quatuor à cordes qui vient sublimer celles du piano auprès duquel William Sheller s’est installé plus d’une heure, dimanche, à Grossemy.
La dernière note de chaque chanson interprétée n’a pas fini de retentir que des applaudissements impatients se font à chaque fois entendre. Les spectateurs écoutent, ovationnent et rient : à chaque morceau choisi, sa petite histoire en introduction, bourrée d’humour : « Il est bien c’piano. Y’a des fois on s’tape des casseroles, j’vous dis pas. ». En coulisses, il nous confie : « C’est un concert aux chansons relativement mélancoliques, alors un peu d’humour ne peut pas leur faire de mal. » Son répertoire, il s’enchaîne avec aisance. Il garde cependant Un homme heureux et Le Carnet à spirales pour la fin. Une « mélancolie » qui a plu à la hauteur de la standing ovation qui est offerte en retour au grand artiste du soir qui y répond avant de quitter la scène, « on reviendra… avec autre chose. » 
