Il revient mais pas tout seul. William Sheller, qui s’était produit en solitaire à l’Olympia en 1991, est de retour sur l’illustre scène parisienne, à partir de ce soir et jusqu’au 30 octobre. Mais il est entouré cette fois d’une vingtaine de musiciens qui mêlent la douceur des instruments à cordes et le ton plus rock d’une basse, d’une batterie et d’une guitare électrique. Sans que cela devienne une affaire de famille, c’est Siegfried, alias Ziggy, le propre fils de William, qui tient la guitare.
A la tête d’une telle formation, l’oiseau Sheller a les ailes libres pour changer d’air à sa guise. Il donnera à entendre plusieurs versions de quelques-uns des titres de son dernier album, Albion. Par ailleurs, il a invité à sa table mélodique un élève d’Alice Dona, Olivier Bron, qui sera de la fête tous les soirs.
Commencée avec la sortie, en janvier, d’Albion, l’année 1994 aura été bien remplie pour Sheller. En février en effet, il a reçu une Victoire de la Musique pour la bande originale du film de Jean-François Amiguet, L’Ecrivain public ; en mars, accompagné par l’Orchestre des concerts Lamoureux, il a créé sa deuxième symphonie, baptisée L’Alternative, à Pleyel ; il a aussi écrit des chansons pour Nicoletta (1) et Marie-Paule Belle (2) ; enfin, Un homme heureux a été adapté par Richard Cocciante pour l’Italie et l’Amérique du Sud.
Quant à ce passage à l’Olympia, il marque une escale parisienne dans une tournée qui le conduit, jusqu’à la mi-décembre, dans une trentaine de villes françaises.
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William Sheller à l’Olympia, du mardi au samedi à 20 h 30 et les dimanche 23
et 30
à 17 heures.
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Notes du site :
1) « Une chanson pour tous les gens »
2) « L’homme que je n’aime plus »
